Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est brouillon... mais c'est moi!
14 janvier 2007

Election 2007!

drapeau_francais

Certain le savent, d'autres pas, mais je ne suis pas tout à fait belge...
Je suis porteuse de la nationalité belge sur le territoire belge et porteuse de la nationalité française une fois sur le territoire français! [petite explication : mon père qui est français est venu vivre en Belgique dans les années 70, il a rencontré ma mère (belge) se sont marié et j'ai débarqué quelques années plus tard sans même qu'ils se doutent que j'allais bien pourir leur vie!!!].
Donc ayant la double nationnalité, et vu que le vote est obligatoire en Belgique, je me suis demandée pourquoi ne pas voter en France! Je me suis donc inscrite sur les listes électorales du consulat de France!!! Mais évidemment et comme pour toute chose, il y a un choix à faire : 4 candidats principaux -> Ségolène Royal (PS) , Nicolas Sarkozy (UMP) , François Bayrou (UDF) , Jean-Marie Le Pen (FN)!
Il y a non seulement un choix, mais aussi une connaissance des différents partis, qui est n'est pas simplement importante mais qui est surtout ESSENTIELLE!

Descriptif des 4 principaux partis :

  • PS -> 1) Le Parti socialiste se fixe comme objectif l'émergence, par la voie démocratique, d'une société qui réponde aux aspirations fondamentales de la personne humaine telles que les ont définies des siècles de luttes pour le progrès et que les expriment aujourd'hui tous les peuples : la liberté, I'égalité et la dignité des hommes et des femmes, le bien-être, la responsabilité et la solidarité. Parti de rassemblement, il met le réformisme au service des espérances révolutionnaires.
    Il s'inscrit ainsi dans la démarche historique du socialisme démocratique.
    Alors que les sciences et les techniques ouvrent de nouveaux espaces de liberté et de créativité mais peuvent aussi détruire ou pervertir toute forme de vie, le Parti socialiste agit pour qu'elles bénéficient aux hommes et aux femmes.

    2) Le Parti socialiste est un parti de transformation sociale. La faillite des sociétés bureaucratiques ne lui fait pas oublier que le capitalisme développe les inégalités, accentue les déséquilibres mondiaux, exploite les richesses du Tiers-Monde et maintient dans de nombreux pays chômage et exclusions.
    Le Parti socialiste est donc favorable à une société d'économie mixte qui, sans méconnaître les règles du marché, fournisse à la puissance publique et aux acteurs sociaux les moyens de réaliser des objectifs conformes à l'intérêt géné,ral. Il agit pour son dépassement par de nouvelles formes d'organisation économique et sociale donnant aux salariés une véritable citoyenneté dans l'entreprise. Dans les secteurs clés qui déterminent la formation du citoyen (I'école, I'université, la télévision), les conditions de vie (logement, santé, environnement), il n'accepte pas que les logiques du marché soient seules déterminantes. Un service public fort, I'aménagement du territoire, la planification, la politique budgétaire et fiscale doivent permettre démocratiquement aux citoyens de dégager les grandes priorités nationales.

    3) Le Parti socialiste est un parti démocratique. Il fonde son action et son projet sur le respect des Droits de l'homme et du citoyen dans le cadre d'un état de droit reposant sur le suffrage universel et le pluralisme.
    Il affirme que toutes les libertés sont liées : leur plein exercice, sur les plans politique, économique, social et culturel, est la condition de l'épanouissement et de l'approfondissement de la démocratie. Le Parti socialiste a en effet conscience de la limite des droits quand ils ne sont pas accompagnés des conditions concrètes susceptibles d'en permettre la réalisation. L'histoire a tranché : le combat pour la liberté est indissociable de celui pour l'égalité.

    4) Le Parti socialiste est un parti ancré dans le monde du travail. Les mutations incessantes et profondes des sociétés contemporaines n'ont pas éliminé les oppositions des classes et groupes sociaux. C'est pourquoi, si les socialistes participent au combat pour le progrès de toute la société, ils sont particulièrement attentifs aux intérêts des salariés et au développement de toutes leurs capacités d'action

  • L'UMP -> La politique a besoin d'un souffle nouveau. La création de notre Union représente un tournant politique majeur. Nos familles - gaulliste, démocrate-chrétienne, libérale, radicale, sociale et indépendante -se sont pour la premiére fois rassemblèes dans un seul et grand Mouvement, qui transcende d&eagrave;sormais leurs anciennes frontiéres. Riches de nos différences, nous voulons être forts de notre union et créer une force politique nouvelle, ouverte à tous les Français.

    Les dernières décennies du XX ème siècle ont vu la montée d'une méfiance à l'égard de la politique, à l'égard de tous les partis. Si les citoyens délaissent le terrain politique, si le pouvoir politique n'est plus reconnu dans toute sa légitimité, la voie sera ouverte à tous les dangers. Nos compatriotes veulent que l'efficacité et l'autorité du politique soient restaurées. Ils veulent de la clarté et de l'action.

    Nous croyons au rôle éminent des partis. Lorsque les citoyens s'engagent dans un parti, c'est une façon pour eux de faire vivre la démocratie, de se faire entendre, d'apporter leur énergie à un grand projet commun.

    Nous proposons aujourd'hui à nos concitoyens de se rassembler dans une même formation populaire et ouverte à tous. Chacun doit pouvoir s'y exprimer, débattre pour élaborer des idées nouvelles, pour les mettre en oeuvre.

    La charte de notre Union est notre commencement, notre discours de la méthode, l'énoncé de nos valeurs.

    LA CHARTE DE L'UNION

    Notre méthode
    Nous affirmons deux principes pour restaurer la confiance des Français dans l'action publique : écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux.

    ECOUTER, COMPRENDRE, PARTICIPER, RESPECTER

    La société française est beaucoup plus informée qu'auparavant. Nos concitoyens perçoivent parfaitement les problèmes de leur avenir et pourtant les Français se sentent souvent seuls et rarement écoutés. L'homme politique doit retrouver sa fonction essentielle de médiateur.

    Ecouter : aucun engagement politique n'est durable sans que soient écoutés ceux que personne n'entend.

    Comprendre : être aux côtés de tous nos compatriotes, mesurer les difficultés et les aspirations de chacun.

    Participer : chaque citoyen peut revendiquer le droit de participer à la décision ; cela suppose proximité, démocratie directe, dialogue social.

    Respecter : aucun point de vue n'est négligeable ; il n'y a ni conviction, ni élan, sans attention prêtée à l'autre.

  • L'UDF -> La chute du mur de Berlin n'a pas seulement enterré l'idéologie soviétique. Elle a laissé la place à un monde déstabilisé: les débats politiques ont perdu leurs anciens clivages structurants. Mais ce n'est pas la fin de l'Histoire, on l'a vu. Nous pensons, à l'UDF, que le combat pour que la personne humaine reste le centre de toute décision politique, économique et sociale n'est pas terminé. Quand le monde n'est dominé que par une seule puissance, quand la sphère économique est de moins en moins maîtrisée, quand on veut limiter le débat politique national, ce sont les consciences des citoyens que l'on méprise. Nous voulons donc être leur porte-parole. Rude combat, qui donne du sens à l'action : cela demande parfois de résister à toutes les facilités du prêt à penser. On appelle cela l'Espoir, ou l'Espérance.

    La réforme, une nécessité historique :
    La politique, ce n'est pas mettre en place des machines à pouvoir. C'est vouloir construire l'avenir. Or, si l'on vit aujourd'hui une crise démocratique, c'est que des problèmes entiers demeurent, gouvernement après gouvernement. Les retraites, la santé, la réforme de l'Etat, etc. Tant que la méthode politique reste le passage en force, ou la feinte, camp contre camp, les blocages resteront. Réformer, c'est, pour les grands sujets, rechercher l'accord des partenaires de l'Etat pour décider en toute clarté. Audace et vérité : c'est l'obligation politique des prochaines années.

    La participation, la méthode de la réforme :
    Un Etat moderne n'est pas un Etat total. C'est un Etat qui a des partenaires. L'entreprise, les corps intermédiaires, le tissu associatif : voilà des maillages qui couvrent tout le territoire et qui sont au contact des réalités. Comment prendre des décisions sur les entreprises sans y associer les partenaires sociaux ? La participation, c'est aussi, à l'UDF, la démocratie interne. Dans chaque fédération, les différents talents sont appelés à prendre leurs responsabilités. Ainsi, notre doctrine n'est pas imposée d'en haut, mais par une réflexion collective menée par les militants dans des groupes de travail. Pour l'UDF, la démocratie, c'est l'élévation de la conscience et de la responsabilité du citoyen.

    La justice, ciment républicain :
    Si avant toute décision politique, on se posait la question "Est-ce juste?", on éviterait beaucoup de rejet de la part des citoyens. L'inégalité des Français devant la retraite, est-ce juste? Les excédents des allocations familiales pour financer les 35 heures, est-ce juste? Les élèves qui sortent du système éducatif sans diplôme, est-ce juste? La place actuelle des handicapés dans notre société, est-ce juste? Justice dans les décisions, justesse dans leur application: et les Français se réconcilieront avec la politique.

    Les trois citoyennetés :
    Identitaire par définition, la citoyenneté, c'est-à-dire cette volonté sans cesse renouvelée de vivre ensemble, ne peut se construire qu'autour de repères clairs : d'abord le lien local, lieu de l'enracinement familial et culturel, ensuite la nation, lieu du bien commun et de l'intérêt général, enfin l'Europe, berceau naturel de notre civilisation. C'est en respectant ces trois citoyennetés, profondément inscrites dans le cour des Français, que nous respecterons chaque citoyen.

  • Le FN -> Chacun le ressent de plus en plus consciemment, bien au-delà des Françaises et des Français qui se reconnaissent dans le Front National : nous vivons sous un joug totalitaire à masque démocratique.

    Quand une orchestration médiatique mondiale, proprement délirante, s'en prend à un pays européen parce que son gouvernement, issu d'élections régulières, inclut un parti national qui a obtenu près de 30% des suffrages, nous sommes en présence d'un processus totalitaire.

    Quand chez nous, en France, des salariés sont licenciés, mis au placard ou exclus de toute promotion parce qu'ils sont adhérents de notre Mouvement, quand un évêque refuse le baptême à un catéchuméne parce qu'il est sympathisant de la cause nationale, quand un chef d'entreprise se voit refuser tout concours bancaire parce qu'il est élu du Front National, nous sommes en présence d'un processus totalitaire.

    Il faut y ajouter le boycott médiatique, les refus de salles de réunion, le "harcèlement démocratique" lors des élections, la justice à deux vitesses pour les patriotes, la déchéance des mandats électifs prononcée par décret gouvernemental, la diabolisation permanente, les déclarations de "guerre à mort" de lobbies sectaires, le montage de Carpentras et la diffamation d'État où s'est complu un président de la République.

    Oui, la France et l'Europe de ce début de troisième millénaire, triste "rite de passage", sont prises dans l'étau d'une forme de totalitarisme qui, pour être mou et souvent anonyme, n'en est pas moins terriblement oppressif. Une fois de plus, nous avons eu raison de dire que l'Europe de Bruxelles est une prison pour ses peuples.

    Si beaucoup de nos compatriotes se détournent du débat public, qui conditionne pourtant leur avenir et celui de leurs enfants, c'est parce que l'offre politique, comme disent les "politologues", est des plus réduites : du Figaro à Libération et de Krivine à Madelin, commentaires et discours sont les mêmes, à quelques nuances ou silences près.

    Nous n'avons pas de complexe à avoir vis-à-vis de ces gens-là. Nous n'avons jamais trompé nos compatriotes pour garder nos gamelles au chaud. Nous avons toujours préféré l'inconfort de la vérité aux prébendes du mensonge. Nous, nous avons toujours été du côté de la Vérité et de la Liberté.

    Nous étions aux côtés des peuples martyrs du communisme, à l'époque où de Giscard à Mitterrand, la visite du mausolée de Lénine était le nec plus ultra des visites des dirigeants européens aux gérontes sanglants du Kremlin.

    Nous étions avec les peuples d'Indochine agressés par un marxisme à prétention puritaine qui causa le naufrage de cette civilisation en trente ans de guerre avant d'établir, ici, le génocide et le lao-gaï, là, misère et corruption la plus honteuse.

    Nous étions auprès de nos compatriotes d'Algérie, européens ou non, qui refusaient la dictature FLN, derrière laquelle se profilait déjà le fanatisme islamique, les égorgeurs d'hier fournissant les égorgés de demain.

En gros, on en a une qui qui se bat pour les enfants défavorisés ainsi qu'en difficulté et rupture scolaire mais aussi pour l'éducation, la formation, l'accès à l'emploi et le pacte avec la jeunesse, un autre qui veut concilier libéralisme et protection, qui veut "karsheriser" la France de toute la racaille, qui dit qu'il est concevable de régulariser les papiers des immigrants sous 3 conditions : que leurs enfants soient scolarisés, qu'ils soient nés en France et qu'ils ne parlent pas la langue de leur pays d'origine! (après ça on pourrait l'appeler Jean-Marie Sarkozy!), ensuite il y en a un qui prône une Europe fédéraliste et qui s'est opposé fermement à plusieurs projets de loi du gouvernement UMP! Le dernier on ne le présente même plus, lui contrairement à son confrère de l'UMP n'hésite pas à revendiquer ses idées les plus profondes concernant une france "pure" puisqu'il a dit en 2005 "l'occupation allemande n'avait pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés"!

Après tout cela, il va me faloir un diplôme en science-po pour décripter les messages subliminaux cachés dans les différents discours des différents candidats... et tout ça en un peu moins de 100 jours... c'est pas gagné!!!! Ce qui est au moins certain, c'est que je ne voterai ni pour Sarko (j'ai beaucoup trop d'amis "racailles" que pour lui donner mon vote) ni pour Le Pen (car je pense que l'occupation allemande ait été beaucoup TROP inhumaine)!!!!

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité